Sonia Lawniczak Au village I Acryl sur toile 100x100 2021_EgArt

Sonia Lawniczak Au village I Acryl sur toile 100×100 2021_EgArt

Ce printemps 2022 dans les ateliers, les artistes sont au travail…

EgArt accompagne des artistes dans toute la France et à l’étranger. Visite d’atelier et nouvelles fraîches. A retrouver aussi sur nos pages Facebook et Instagram.

Message de Sonia Lawniczak

« Je vous envoie quelques photos de mes derniers tableaux inspirés par mes différents séjours au Burkina Faso. Je vous joins aussi l’extrait d’un texte que j’ai écrit en 2020». Sonia Lawniczak
On quitte la route. La terre reprend le dessus, mettant à mal les amortisseurs et les chassis entretenus avec acharnement.
Le village.
La poussière d’ici est plus… naturelle ?  authentique ? Elle marque les corps et les vêtements, elle assèche les pieds et les mains.
Les regards curieux sont accueillants. L’ombre du manguier soulage, et l’eau fraîche du canari aussi. Les cases semblent dormir sous la lourdeur du ciel.
Le décalage, universel, entre le monde des villes et le monde des champs (« désertification des campagnes », « urbanisation galopante ») apparaît plus fort ici. 
Ici la paix n’est pas douce.
Quand l’Harmattan se lève, l’air est rouge.
Terre ocre, bois ocre, feuillage vert-de-gris, pâleur du ciel.

Message de Jérôme Turpin

« Je vous invite à venir découvrir l’exposition que la ville de Puteaux me consacre au Palais de la Culture (tél: 01 46 92 96 40) en coeur de ville.  Vous pouvez aussi lire l’article d’une page qui accompagne l’exposition. On y parle de mon travail, de l’association EgArt et de la collection du Fonds Art Sans Exclusion qui a acquis plusieurs de mes toiles sélectionnées par l’experte en art contemporain Françoise Adamsbaum en 2017 et 2020. Mon exposition se tient jusqu’au 11 mai 2022. L’entrée est libre.  J’y présente 20 toiles de grands formats et 20 petits tableaux. J’ai décidé de présenter un ensemble très coloré et non figuratif, avec des oeuvres réalisées entre 2012 et aujourd’hui. Vous trouverez ici un texte sur ma vie et mon travail. Vous pouvez aussi ici retrouver le Portrait que la critique Françoise Monnin a écrit sur mon travail dans le magazine Artension en 2019.
Mon exposition est ouverte du lundi au jeudi, de 9h à 12h et de 13h30 à 18h. Le vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30. Fermée le samedi. Plus d’information à contact@egart.fr. Je vous espère nombreux « .

Message de Gaël Dufrène

« Ça va carburer ! Le dessin du Ford V8 Flathead continue. Même les élections présidentielles n’arrêtent point le travail gaëlesque. Cette fois-ci, on est dans le plat de résistance: il s’agit de dessiner le carburateur double corps inversé Holley type 94, avec ralenti, pompe de reprise à piston et valve d’ouverture à dépression. Bien sur, il y a beaucoup de pièces à dessiner. Je sens que je vais m’amuser ! Mille milliards de mille bises. LE GALOUP « .

Message de Béatrice Dromas 

« Bonjour à toutes et tous. Après plusieurs mois de froid et de pluie, c’est enfin le retour des premiers bourgeons, des fleurs, des animaux qui sortent de leur hibernation. Un nouveau mouvement d’espoir se fait, fragile. Senteurs sucrées de douceur et parfums multiples.  Je vous souhaite que ce printemps vous comble de mille petits bonheurs.  Je vous joins trois aquarelles. En clin d’oeil à ma fille qui prépare son bac de Français, un Portrait de Salvador Dali qui fait mouche sur les réseaux sociaux, une Pomme mécanique et comment Nourrir son cerveau».

 

Message de Grégoire Koutsandréou

« J’ai peint ces tableaux en octobre dernier, mais la scabieuse est une plante qui fleurit à partir du mois de juillet. Elle est mauve dans la nature. J’essaie de communiquer avec les plantes, même les plantes qui poussent le long de mur. Elles me rassurent, moi qui ai vécu principalement en ville. Pourquoi inscrire un calendrier du futur dans mes tableaux ? Je travaille ave une grille du temps. C’est en partie pour que les gens du XXXIème siècle voient qu’il y a déjà quelqu’un  qui a pensé à eux au XXIème siècle. J’aurais aimé lire des écrivains du XVIIe siècle qui raconteraient une histoire qui se passerait aujourd’hui. Si dans le passé il y a eu des anticipations, ça m’intéresse. Quant aux plantes, il faut savoir qu’il existe environ 300.000 espèces végétales en comptant les algues. Le but est d’avoir une variété dans mes toiles. J’aimerais avoir peint au moins 10.000 tableaux, donc j’ai une oeuvre sérielle, mais en même temps extrêmement variée ».

 

Message de Simon Le Fur

« Je travaille dans mon atelier tous les jours pour préparer mon exposition en septembre à la galerie  Rives de Loire à Ancenis (44). Parfois je démarre trois dessins en même temps, au trait. J’intègre des symboles mystiques ou des éléments du quotidien. Le fond en couleur vient après. Je regarde attentivement les productions de graffitis que je vois sur Instagram, des formes très lâchées, très spontanées, je m’intéresse à des gens qui font des expériences comme Pasha Open, Antwan Horphee, Monique Aeternam, Ideefix VON ou Daniel Edvon. Je dessine en écoutant de la Trap, une forme de rap instrumental lancinant dans le rythme…mais violent dans les paroles. Ça me donne un rythme pour travailler. Je pense à des choses dans la rue, sur les murs, comme une courte transe ».

 

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