Né à Sèvres en 1987, il vit entre Boulogne et la Normandie. A l’âge de deux ans, il couvre de dessins les murs de sa chambre. Il a trouvé sa vocation. A seize ans il est barman, arrête l’école en seconde et commence à peindre. Le jour et aussi la nuit. En 2012, il réalise en moins de six mois la série « Espace », une trentaine de toiles lunaires, réalisées au torchon, hantées par un peuple de créatures. « La peinture me permet de rester dans un monde relié à l’au-delà, entre l’univers d’un David Lynch ou d’un Tim Burton » confie-t-il. Une série qui donne lieu à une première exposition à Paris dans le Marais la même année. Un collectionneur acquiert dix grands formats qui sont aujourd’hui à l’étranger.
Si l’idée de la fin angoisse Edouard Cohen, ce passionné de musique classique et électronique est un travailleur acharné. Il revendique sa fascination pour le réalisme décalé d’un Salvador Dali ou d’un Gérard Garouste dont il admire profondément le travail. Et avec lequel il a mené à La Source, plusieurs ateliers pour enfants. En 2019, il expérimente la gravure et la technique du gaufrage, reprend le travail de croquis d’après nature et rouvre le livre d’anatomie qui l’inspire en ce moment, comme un musicien fait ses gammes.
Edouard Cohen est un des quatorze artistes lauréats EgArt 2020. Deux oeuvres sélectionnées par l’experte et directrice du MIAM (Sète) Françoise Adamsbaum, ont été acquises par le Fonds Art Sans Exclusion pour sa collection et seront mise en ligne avant l’été 2022 sur www.artsansexclusion.fr
Edouard CohenEgart2023-06-07T10:33:45+02:00