Charte éthique

Charte de l’association Égart

– Pour un égal accès à l’art – (extraits)

Pour une reconnaissance artistique fondée sur l’oeuvre.

L’invention du concept d’art brut par Jean Dubuffet a permis la reconnaissance par les milieux culturels et artistiques d’oeuvres réalisées par des personnes éloignées des circuits traditionnels – voire indemnes de toute culture – et en général autodidactes.

Les personnes concernées, souvent exclues du fait de leur maladie, de leur emprisonnement ou de leurs difficultés sociales ont pu, dès lors, être considérées comme des artistes à part entière. Par la suite, d’autres concepts ont été créés tels que ceux d’art-hors- les-normes, art en marge, art outsider et art singulier. Si les artistes soutenus par Egart se situent souvent dans la mouvance de ces différents courants, l’association veille à ne pas en clore le champ.

L’association pose le principe que chacun peut être un créateur d’art quels que soient ses origines, sa situation, son milieu social, son parcours professionnel et personnel, son handicap, sa maladie… et que l’égard est dû à tous. Chacun, selon son talent, doit pouvoir prétendre à une reconnaissance artistique fondée exclusivement sur l’oeuvre d’art créée.

L’oeuvre est donc au centre du projet associatif. L’auteur de l’oeuvre est considéré en tant qu’artiste et non pas à travers le prisme de son handicap, de sa maladie ou de toute autre situation potentiellement porteuse d’exclusion.

Pour le respect des droits des artistes qu’elle accompagne

L’association s’engage à être particulièrement vigilante quant à la stricte application des droits suivants:

  • Les droits de l’Homme (la Déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne du 7 décembre 2000, la Constitution française du 4 octobre 1958…)
  • Les droits des personnes en situation de handicap atteintes d’une maladie mentale ou étant dans une situation potentiellement porteuse d’exclusion (la Convention internationale des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, ratifiée par la France le 18 février 2010, les Principes pour la protection des personnes atteintes de maladie mentale et pour l’amélioration des soins de santé mentale, de l’ONU du 17 décembre 1991, la Loi du 11 février 2005 …).
  • Le droit au respect de la vie privée (le code civil) et au respect du secret professionnel (le code pénal).
  • Les droits d’auteur liés à la propriété intellectuelle (la Déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, le Pacte international relatif aux Droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU de 1966, le Code de la propriété intellectuelle).

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